Oui, demain 25 novembre ENCORE une journée ?! Celle-ci initiée par l’ONU, consacrée aux #femmes pour éliminer la #violence qui leur est faite !! Et donc reprise nationalement et qui vient en sus (diront certains détracteurs) moi je dirais, en soutient à celle de mars « La Journée de la femme »
« La lutte contre la violence faite aux femmes a été déclaré « grande cause nationale 2010 » par le gouvernement. La loi du 9 juillet 2010, qui accentue les mesures de prévention et de protection des femmes, a institué en France une « journée nationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes« , organisée désormais chaque 25 novembre, le même jour que la journée internationale de l’ONU. »
La condition des femmes, violences faites aux femmes,
femmes versus hommes?
Je vais illustrer mes propos par seulement 2 exemples (hors actualité récente), car sinon il y en aurait beaucoup trop!
Premier exemple : à l’étranger
Massarat Misbah (C) est à la tête d’un salon de beauté pas comme les autres. En passant la porte de son institut à Lahore, on est accueilli par des femmes dont le visage a été vitriolé.
Cet acte barbare, dont la pratique est en constante progression dans certains pays asiatiques comme le Bangladesh ou le Pakistan consiste à jeter de l’acide à la figure de quelqu’un pour le défigurer.
Bien souvent, ces attaques sont perpétrées par des hommes qui se sentent «déshonorés» parce qu’une femme a refusé de les épouser, de porter le voile ou de consentir à un acte sexuel.
Deuxièmement exemple : en France (hé oui)
Souvenez-vous, le 4 octobre 2003, (Association Ni putes, ni soumises):
« Une jeune fille de 17 ans, Sohanne, meurt brûlée vive dans un local à poubelle de la cité Balzac de Vitry-sur-Seine. L’auteur du meurtre, un jeune garçon de 19 ans, agit par « dépit amoureux ». Après plusieurs tentatives de reconquêtes vaines, ce dernier, qui n’acceptait pas que son ex petite amie lui résiste, l’immole après l’avoir aspergé d’essence. Sohane meurt des suites de ses brûlures… ».
N’oubliez pas non plus, que jusqu’en 1965 la femme mariée, française, devait demander l’autorisation à son mari pour travailler, ouvrir un compte en banque personnel. Qu’il y a peu, et même encore maintenant (suivant certains endroits!) toujours en France, une femme maltraitée, battue s’entendait (et s’entend encore malheureusement!) rétorquer par ses amis, sa famille et la police « C’est une histoire de couple, cela ne nous regarde pas » et même des fois, « vous l’avez peut-être provoqué… » etc.
Maintenant je vous livre, mes observations et mon ressenti et ce qu’éventuellement on pourrait faire, nous les femmes pour …….. renverser la vapeur. (Je signale que je rabâche un peu, mais que voulez-vous comment faire autrement? voir ma prose 😉 )
Alors voilà : nous blâmons, hurlons, vilipendons, manifestons, estons, etc. contre les « hommes« . Il faut que cela s’arrête, je suis 300% d’accord, c’est une honte, une tristesse, une révolte, etc.
Mais comment faire? Que faire? Surtout quand on connaît la nature humaine… (vu que nous sommes très loin d’être parfaits 😉 ). Pouvons-nous nous arrêter 2 secondes et rembobiner le film…….
Les femmes sont depuis trop longtemps les souffre douleur des hommes!
Stop : « souffre douleur » ? …. = Exutoire à la douleur !
Aïe je sens que les foudres de ces dames vont m’arriver dessus!!! Essayons d’aller jusqu’au bout du « raisonnement »: ils interdisent, briment, tapent etc. Pour moi c’est l’expression d’un fort mal-être, d’une peur insidieuse (pour développer c’est par-là) qu’ils ne reconnaîtront pas (pour la plupart d’entre eux), car ils ne peuvent le reconnaître. (Je ne fais pas un essai de 300 pages alors je vais à la psycho de comptoir qui vaut ce qu’elle vaut ….!!)
Soyons compatissants, compatissantes. Attendez, ne hurlez pas tout de suite, continuons.
Imaginons que vous êtes un tant soit peu d’accord (merci 😉 ). Mais cela ne nous dit pas comment y remédier!
Je vais balancer une de mes petites banalités que j’adore!! « Les petits ruisseaux font les grandes rivières, etc. » Facile me direz-vous! Cela se pourrait bien!
Alors dîtes-moi un peu : qui de tout temps ou presque et encore de nos jours pour la plus grande part, élève, éduque nos chers bambins, filles et garçons et ce au moins jusqu’à l’âge de six ans environ (au moins pour les garçons, les filles c’est un petit peu plus long..!) dans la plupart des cultures? Attention là je fais effectivement une certaine globalité.
Ce serait-y pas nous, les femmes : les mères, les tantes, les grands-mères?
Bon, alors, que se passe t’il? Pourquoi cela ne bouge t’il pas plus?
Ne me dîtes pas que c’est à cause des hommes! Même s’ils sont là! La petite enfance c’est beaucoup, beaucoup nous et les hommes sont dehors à travailler et pas forcément très concernés. Bon, dans nos pays occidentaux cela s’est bien sûr bien arrangé (c’est pour être dans le positif)
Alors on est quand même plus malines que cela non?!
Un enfant né avec des éléments innés, génétiques, mais l’acquis par l’éducation et surtout l’exemple est primordial. Un enfant est une « éponge ». Si on l’imbibe d’archaïsme (tradition, cf. mon petit laïus), de peurs (pour plus d’info c’est par ici), de rébellions, de soumissions, etc. il régurgitera ce qu’il aura absorbé et aura bien du mal à se dépêtrer de tout ce bagage encombrant et lourd.
Vous allez me dire oui, mais si on ne fait rien c’est pis! Effectivement! Le schisme c’est d’arriver à donner des bases, des outils pour une vie faite d’écoute, d’observation, de respect de l’autre, vous savez le fameux JUSTE MILIEU, alors que beaucoup, beaucoup d’entre-nous avons été nous-mêmes imprégnés (je mets le masculin pluriel car une partie des hommes est de plus en plus impliquée dans cette éducation) plus ou moins avec des trucs pas clairs alors, on retransmet la même chose ou l’opposé total par rébellion.
exemple : On a été élevé dans la religion stricte = on continu imperturbablement avec nos enfants ou alors le contraire : on rejette tout en bloc.
« Ma mère, ma grand-mère ont été infibulées, excisées, c’est la tradition, alors on continu. »
« Un garçon ça joue aux voitures, une fille à la poupée … »
J’en passe des légères et des graves!
Pour celles qui sont d’accord mais qui ont le patriarche ou la matriarche qui les surveillent, vous êtes assez malines pour opérer le plus possible dans LE JUSTE MILIEU, sans bruit, avec discrétion et cela n’en sera pas moins efficace.
Mesdames, nous reprochons à nos « Hommes » d’être machos, de faire la guerre, d’être despotes. Je suis désolée mais c’est NOUS les mères, qui en sommes les éducatrices.
Cela fait extrêmement longtemps que je pense comme cela. C’est pour cette raison que 68 m’est un peu passé au-dessus de la tête et pourtant je vous assure que j’étais une sacrée rebelle et le suis encore, mais autrement. Pour moi l’homme et la femme sont totalement égaux mais bien différents. Je crois que j’ai dit cela ailleurs : essayez de comparer une fraise avec une pêche; tous deux sont des fruits avec des similitudes mais, c’est différent.
Dans l’urgence des crimes et monstruosités faites contre les femmes il faut lutter, sévir, empêcher etc. mais la plus grande des révolutions, plutôt des ÉVOLUTIONS sera discrète, et profonde…………..je me répète : les petites rigoles faisant………………… Les femmes ET les hommes s’en trouveront sûrement beaucoup mieux.
Chères mères, grand-mères, tantes, etc.
vous avez tout pouvoir.
Utilisez-le avec mesure, discernement,
amour et compassion.
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si l’on veut que la situation change, il est vrai, et je rejoins en cela l’article de Catherine, que c’est à nous Mères et Femmes, passées et à venir, de montrer à nos fils comment respecter les filles et à nos filles de ne jamais accepter le moindre signe de violence (physique et psychologique) de la part d’un homme. C’est aussi le rôle des politiques d’éditer des lois qui puniraient plus gravement la violence conjugale et familiale (qui est, au passage, la violence la plus répandue au monde). Vive les femmes… Carole 3F
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