Uncle Jack et moi y étions. Quel grand et beau moment! Nous n’avons pas vu passer les 4 heures (et ça c’est plus que significatif, non?!) Si, si, 4 heures avec entracte tout de même pour reprendre des forces (j’avais préparer un mini mais délicieux encas 😉 ).
Plus sérieusement, pour ma part je me suis sentie immédiatement emportée dans « l’Histoire », celle des Misérables de Victor Hugo, parfaitement respectée dans le texte et judicieusement découpée (sinon la totalité aurait alors exigée que nous nous munîmes de tentes de camping…..).
Celle-ci est offerte aux spectateurs (l’histoire) par de jeunes et talentueux comédiens/Conteurs. J’insiste sur ce dernier terme. Oui, j’avais l’impression d’être à une veillée, (comme on en fait plus) où l’on me racontait une aventure passionnante et qui laissait la part belle à mon imaginaire (comme il se doit quand on conte).
Parlons de la Mise en Scène de Jean Bellorini et du parti pris choisi pour l’adaptation (Jean Bellorini et Camille de la Guillonnière). C’est simple, sans « chichi » mais profond et percutant. L’histoire est effectivement « racontée » simplement avec quelques moments de « jeu théâtral », ponctuée de musique (création musicale Céline Ottria) et très peu de décors ou d’accessoires, juste là pour la symbolique et guider en douceur le spectateur.
Les deux périodes du livre d’Hugo sont équitablement respectées. Première : Jean Valjean, Fantine, Causette, le pourquoi le comment et le départ pour Paris. Deuxième : les émeutes, Marius, Gavroche, etc.
Histoire de … 😉 je pointerai un léger bémol à mon goût : le méga-phone c’était pas méga fun (dixit Uncle Jack). J’ai bien compris la symbolique dudit accessoire, mais techniquement c’était pas ça; surtout pour la chanson en fond de scène, difficilement audible – dommage, mais c’est vraiment un détail ;).
Après la pièce, qui s’est terminée devant une grande partie des spectateurs debout (ça s’appelle une standing ovation), nous avons rencontré la sympathique troupe de la Compagnie Air de lune. Uncle Jack (sapé comme un Milord, « Normal je vais voir Totor » dit-il), abordant un jeune homme auprès duquel il s’enquérait du metteur en scène, resta un peu interdit (2 secondes je vous rassure ;)) quand celui-ci lui répondit simplement : « C’est moi ». Et oui cher Jack : la valeur n’attend pas etc…….. et comme tu dis « Il n’y a que la jeunesse pour oser s’atteler à ce genre de défit« ; et moi de rajouter : « Bien lui en prit ».
Ils jouent encore ce soir (25 mai 2012) au T.N.N. (Nice), s’il reste des places ….
Pour leurs prochaines dates de tournée -Mulhouse et Saint-Étienne- allez donc voir par-là : FormART
Uncle Jack et moi, sommes impatients de pourvoir assister à leurs autres créations.
On en parle dans « La faute à Diderot » (of course 😉 ) :
http://www.lafauteadiderot.net/Tempete-sous-un-crane
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Je ne vois pas ce que l’on pourrait ajouter d’autre, très sincèrement… Cela dit, le mégaphone ne m’a pas posé de problème, au contraire !
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Merci Minyu,
Et bien moi je rajoute que l’on peut aller lire tes 2 très bon articles par là :
http://www.unidivers.fr/tempete-sous-un-crane-les-miserables-jean-bellorini/
et aussi sur ton blog : http://leparadisestautheatre.wordpress.com/2012/02/04/tempete-sous-un-crane-hugo-bellorini/
(Il faut dire à ceux qui liront ce commentaire que Minyu à …. seulement 15 ans !!)
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Je vois que nous en avons eu une analyse assez similaire, mon billet est ici
http://minu.me/6e66
J’attends aussi avec impatience leurs prochaines créations!
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