Le 10 octobre dernier, Jacques Barbarin vous présentait « L‘Homme qui plantait des arbres« par la Compagnie Arketal.
Nous venons de voir sa dernière représentation au Théâtre National de Nice (TNN). Ah oui! Texte de Jean Giono quand même!
Encore une fois, comme lors du Conte d’Hiver, nous avons aimé sans restriction.
Jacques vous le dira plus bas, l’osmose, l’intrication acteur-manipulateur avec la/les marionnettes se fait encore plus « intense » et c’est un vrai bonheur. Les acteurs- manipulateurs Erica Faria de Oliveira et Pierre Blain nous emmènent avec légèreté dans cette histoire d’un Monsieur Tout le monde qui devient un héros malgré lui, mais toujours inconnu, sauf de Jean Giono…
Parlons du propos de cette pièce. Certains dirons que c’est une fable écologique, … oui… moi je dirais plutôt – et Jacques me suit sur ce propos- une parabole, même plusieurs paraboles qui se recoupent: « Aide-toi le ciel t’aidera », « Un long voyage commence par un premier pas », « Un homme seul peut tout, détruire, construire ». Cet anti-héros commet un acte exemplaire, que dis-je un acte! Une multitude, patiemment, discrètement avec un total désintéressement : un choix de vie comme me l’a dit Sylvie Osman, metteur en scène.
Ah, un truc important qui est une marionnette, un personnage à lui seul, le décor : simple et plein d’ingéniosité, comme l’histoire 😉
Si vous êtes dans le coin lors de leurs prochaines dates de tournée, allez-y! Même avec vos enfants, ceux qui étaient présents ont appréciés!
Jacques Barbarin s’exprime :
« J’avance masqué », disait Descartes. La compagnie Arketal, elle avance à visage découvert. Dans son dernier opus, « L’homme qui plantait des arbres », d’après Giono, elle avance d’un cran la relation marionnette-manipulateur. Ce qui est une constante chez Arketal, c’est que, pour chacune de ses créations le marionnettiste a un statut d’acteur : il est le manipulant de sa marionnette, mais il existe, tout au moins les deux existent ensemble. Et, peut-être corollaire de ce principe, le spectateur voit le marionnettiste. Or cette manière de procéder ne gêne absolument pas la lecture : on est très rapidement concentré sur les marionnettes tout en sachant, …/… voir la suite sur Ciaovivalaculture
[édité le 23/10/14 : article de JB raccourci pour être en accord avec la Nétiquette 😉 ]
Ping : Théâtre / Art, que tal ? | UN AVIS : Petit Blog Avisé ??