#Nice 3 jours de Deuil National – « Un vent mauvais ! »

Je pense……pensons…….. à toutes les victimes et leurs proches……

Un vent mauvais !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une chape sombre s’installe d’Ouest en Est

Et plombe le ciel à l’heure crépusculaire.

Une lueur s’échappe, incongrue et lunaire ;

Il plane dans l’atmosphère une étrange lourdeur.

Au loin, la pluie d’une imparable pesanteur,

Tel un rideau de fils d’une profonde noirceur

Va se dissipant dans la plaine. Tout se calme.

 

Soudain, un vent mauvais entre en danse en sifflant !

Il s’affole sans directions dans les feuillages

Comme mille serpents pris de folie menaçante,

Pourtant ils ne franchiront jamais la rambarde,

Rien ne bouge juste près de moi, c’est flippant.

Tout est inhabituel, étrange, inquiétant.

Je ressens gronder et roder comme un tourment.

Mais tout se fige, comme par enchantement.

 

Il s’avèrera qu’en cet instant

On éliminait un mauvais vent

Qui venait de décimer tant de gens.

© C. Bocher

Ce ne sont que des observations « météorologiques » avec mes étranges ressentis, alors que je ne savais rien de ce qui se passait dehors, et qui se sont trouvés être, après coup, en synchronisation avec l’attaque qui s’est produite le 14 juillet sur la Prom’ de Nice…… ? ?


A propos Un petit blog avisé??

Je partage : ressentis, réflexions et, quelques coquecigrues ! J’écris le plus souvent quand quelque chose doit « sortir », que cela devient impérieux ! Donc, je peux devenir très productive et même prolixe à certains moments et complètement muette à d’autres !….
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11 commentaires pour #Nice 3 jours de Deuil National – « Un vent mauvais ! »

  1. Elisa dit :

    DU coeur et des tripes… Des mots pour nommer l’indicible, pour qu’il ne reste pas enfoui dans nos chairs. Merci Catherine pour ce partage ❤

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  2. karouge dit :

    Comment peut-on survivre quand on s’est vu partir
    Devant les autres, et revenir ainsi, derniers  survivants ?
    Quelle honte avions-nous à nous penser gagnants
    Nous qui avons vécu tant de vies sur nos fronts ?

    Nous bâtissons des ruines où même nos enfants
    Continueront à rire, car la vie se construit
    Par le ciment des larmes, le devenir des hommes,
    Ne crains rien, mon enfant, sois là, toujours présent.
    AK Pô
    160716
    Ptcq
    le petit karouge illustré

    Aimé par 1 personne

  3. Bernieshoot dit :

    des mots qui sont tombés justes

    Aimé par 1 personne

  4. brindille33 dit :

    Bonjour Cath,
    Quel excellent poème. J’ignorais cela. C’est chouette et merci pour ce témoignage sur lequel nous avions échangé. Tellement bien exprimé et juste.
    Bisous et bonne journée
    Geneviève

    Aimé par 1 personne

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